Manif-éclaire contre la criminalisation du VIH:  mardi 7 février 2012 à 12h30 devant le Palais de Justice de Montréal au 1 rue Notre-Dame-Ouest
Flash-demo against VIH criminalization:
Tuesday 7 Feb, 12:30pm
À
L’APPROCHE D’UNE AFFAIRE PHARE EN COUR SUPRÊME, DES
SYMPATHISANTS DU MONDE ENTIER EXHORTENT LE CANADA À CESSER DE
CRIMINALISER LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH 
 
 
 
 
Lundi
6 février 2012 – Nous exhortons les procureurs généraux des
provinces et territoires canadiens à adopter des lignes directrices
limitant les poursuites dans des affaires de non divulgation de la
séropositivité au VIH. Ces poursuites ne contribuent pas, bien au
contraire, à mettre un terme à l’endémie du VIH. Nous
invitons donc nos concitoyen-ne-s séroconcernées ou sensibles aux
enjeux essentiels de notre santé publique et de nos libertés
individuelles, à se joindre au rassemblement de soutien qui aura
lieu le mardi 7 février
2012 à 12h30 devant le Palais de Justice de Montréal au 1 rue
Notre-Dame-Ouest. Des
rassemblements similaires auront lieu à Toronto et Ottawa. 
- 
La
 criminalisation est un frein au dépistage : quel est l’intérêt
 d’aller se faire dépister si la conséquence est de devenir un-e
 criminel-le potentiel-le ? 
- 
Par
 conséquent, cela limite la connaissance du statut sérologique et
 donc entretient la séro-ignorance : or on estime que 30 à 40%
 des personnes vivant avec le VIH l’ignorent, alors même que la
 moitié des nouvelles contaminations sont le fruit de cette
 ignorance. 
- 
Ainsi,
 la négociation de pratiques à moindre risque est entravée, et
 donc l’effort général de prévention aussi. 
- 
Or,
 une PVVIH traitée efficacement n’est plus contaminante. 
Aujourd’hui,
le droit criminel canadien exige que les personnes vivant avec le VIH
dévoilent leur séropositivité avant un rapport sexuel qui implique
un « risque important » de transmettre le virus. Le 8 février, la
Cour suprême du Canada entendra deux affaires phares sur cet enjeu
important.
Nous,
soussignés, demandons respectueusement que la Cour saisisse cette
occasion pour re-confirmer expressément qu’il ne doit pas y avoir
de poursuites criminelles contre des personnes vivant avec le VIH
lorsque l’activité en question ne comporte pas de risque important
— notamment dans les cas
où un condom est utilisé ou lorsque la personne séropositive suit
un traitement efficace de médicaments antirétroviraux.
Nous demandons à la Cour de baser sa décision sur les meilleures
preuves scientifiques disponibles, et non sur la base de
présomptions, de préjugés, de craintes ou de contre-vérités.
L’expansion excessive et radicale du recours au droit criminel est
contre-productive et néfaste.
Infos :
CONTREcriminalisationVIH.blogspot.com
Contact : radical.queer.semaine@gmail.com
http://aan-poster-virus-2011.tumblr.com/